The Status of the Limitations Period Doctrine in Public International Law: Devising a Functional Analytical Framework for Investors and Host-States
Abstract
Customary international law is seemingly irreconcilably conficted on the fundamental issue of whether it recognizes an international law equivalent to national-domestic statutes of limitations. By way of example, only 132 of the approximately 3000 bilateral and multilateral investment protection treaties in force have a limitations or prescription period. The balance would theoretically allow for the filing of stale claims in perpetuity or otherwise engraft random limitations periods on an ad hoc basis. Thus, the lack of uniformity and governing standard has given rise to uncertainty and insecurity: the very policy objectives that the limitations period doctrine itself seeks to eradicate. The authors argue that the fragmented status of public international law with respect to the limitations period doctrine is attributable to (i) the wholesale importation of national-domestic law on limitations into public international law without having considered the policies and aspirations of international law, and (ii) the economic agendas of industrialized states to the exclusion of the interests of developing states and economies in transition. A descriptive and prescriptive methodology is applied in the development of this proposition.
Français
Le droit coutumier international est apparemment irréconciliablement en contradiction en ce qui concerne la question fondamentale de savoir s’il reconnaît une loi international équivalente aux lois de prescriptions nationales. À titre d’exemple, seulement 132 des 3000 traités bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements en vigueur possèdent un délai de prescription. L’équilibre devrait théoriquement permettre de déposer des réclamations périmées en perpétuité ou bien ajouter des délais de prescription aléatoires de manière ad hoc. Ainsi, le manque d’uniformité et de standard gouverneur a créé de l’incertitude et de l’insécurité : ce que la doctrine des délais de prescription tente d’éradiquer. Les auteurs avancent que le statut fragmenté du droit international public concernant la doctrine des délais de prescription est attribuable à (i) l’importation en gros des lois de prescription nationales au droit international public sans avoir considéré les politiques et les aspirations du droit international, et (ii) les agendas économiques des État industrialisés à l’exclusion des intérêts des pays en développement et des économies en transition. Une méthodologie descriptive et prescriptive est appliquée dans le développement de cette proposition.